Les soins cliniques ne sont qu'une étape du chemin à parcourir pour aider un patient à atteindre son état de santé optimal. Si les procédures de pointe et les thérapies innovantes jouent un rôle essentiel dans le traitement ou la gestion des maladies, elles ne peuvent généralement pas produire les meilleurs résultats possibles à elles seules.
Les patients doivent être engagés et activés pour participer à leurs propres soins afin que les services cliniques soient vraiment efficaces. L'activation du patient, une mesure de la compréhension, de la compétence et de la volonté d'un individu de participer aux décisions et aux processus de soins, est un élément clé du traitement.
IDENTIFIER LES PATIENTS ACTIVÉS
La première étape de toute activité d'amélioration de l'activation du patient consiste à comprendre les niveaux d'activation individuels des patients. De nombreux professionnels de la santé utilisent la mesure de l'activation du patient (PAM), une échelle de 100 points qui détermine le degré d'implication d'un patient dans sa propre santé.
FAIRE PARTICIPER LES PATIENTS À LA PRISE DE DÉCISION PARTAGÉE
La prise de décision partagée, ou la pratique consistant à impliquer les patients dans le choix d'un certain traitement, place les patients au centre de leurs propres soins. Ce faisant, les patients peuvent devenir plus actifs dans la gestion de leurs soins et dans leurs objectifs de bien-être. La prise de décision partagée donne aux patients un intérêt dans leur traitement et peut finalement améliorer les résultats des soins.
Une étude de 2018 publiée dans "l'American Journal of Surgery" a révélé que les résultats déclarés par les patients pour la gestion de l'hypertension ont souffert lorsque les rencontres de soins ne comportaient pas de prise de décision partagée, ou lorsque la prise de décision partagée ne répondait pas à une certaine norme.
Une prise de décision partagée de qualité inférieure était liée à un recours plus élevé aux services d'urgence, à une utilisation moindre des statines ou de l'aspirine et à des scores de santé physique et mentale plus faibles, ont rapporté les chercheurs.
Ces résultats ne signifient pas nécessairement que la prise de décision partagée en soi conduit à une meilleure santé. L'étude indique plutôt que la prise de décision partagée favorise l'activation et l'autogestion du patient, ce qui, à son tour, peut se traduire par une meilleure santé, expliquent les chercheurs.
La prise de décision partagée peut être intégrée dans les rencontres de soins aux patients lorsque les prestataires font ce qui suit :
- Évaluer les préférences du patient en matière de prise de décision partagée
- Informer les patients de toutes les options de traitement possibles et de la manière dont elles s'intègrent à l'état de santé actuel du patient.
- Discuter des valeurs du patient et de ses objectifs de santé
- Prendre une décision de traitement avec le patient évaluer les décisions du patient.